Qui est Ndaba Gaolathe ?
Ndaba Nkosinathi Gaolathe est né le 5 septembre 1972 à Gaborone. Économiste de formation, il est diplômé de la George Washington University et titulaire d’un MBA de la Wharton School. Il est le dixième vice-président du Botswana et ministre des Finances depuis le 7 novembre 2024, nommé par le président Duma Boko dans le cadre de l’alliance politique Umbrella for Democratic Change (UDC). Ancien leader de l’Alliance for Progressives (AP), Ndaba Gaolathe a été élu député de Gaborone Bonnington South en 2014, réélu en 2024. Il a joué un rôle central dans la recomposition de la coalition gouvernementale victorieuse en 2024. En quelques années Ndaba Gaolathe, reconnu pour son expertise économique et ses qualités diplomatiques, s’est affirmé comme une figure incontournable sur la scène politique d’Afrique australe.
Vice-président et ministre des Finances
Depuis sa nomination, en plus de ses fonctions de vice-président, Ndaba Gaolathe assure la gestion du portefeuille des Finances. Il s’est illustré par sa participation aux réunions du FMI et de la Banque mondiale en avril et mai 2025, et par une mission diplomatique en Europe visant à promouvoir les opportunités d’investissement au Botswana.
Ndaba Gaolathe incarne une stratégie économique axée sur la résilience et l’intégration régionale, plaidant pour que l’Afrique cesse d’être « définies par le prix » mais plutôt « par la valeur », en particulier dans les secteurs des minéraux critiques, de l’énergie et des technologies.
Vision économique et diplomatique
En tant que vice‑président, Ndaba Gaolathe mène une diplomatie économique active : il souhaite renforcer le positionnement du Botswana comme hub financier panafricain via des accords, dont un récent protocole d’entente avec le Luxembourg.
En avril 2025, lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), Ndaba Gaolathe a exprimé avec force sa vision d’un continent devant aller plus loin dans une meilleure exploitation de ses ressources naturelles. Il a insisté sur l’importance de développer des chaînes de valeur locales, de renforcer l’industrialisation et de diversifier l’économie, pour réduire la dépendance à l’exportation de matières premières brutes.
