Bogolo Joy Kenewendo

Qui est Bogolo Joy Kenewendo ?

Bogolo Joy Kenewendo est une économiste et femme politique botswanaise, actuellement ministre des Mines et de l’Énergie depuis novembre 2024. Née en 1987, elle est diplômée en économie de l’Université du Botswana et titulaire d’un master en économie internationale de l’Université du Sussex. Elle a également suivi une formation en leadership et politiques publiques à la Harvard Kennedy School.

Elle s’est fait connaître en 2018 en devenant, à 30 ans, la plus jeune ministre d’Afrique, en charge de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie. À ce poste, elle a mené des réformes majeures pour améliorer le climat des affaires, notamment en réduisant le délai de création d’entreprise de 49 à 7 jours et en lançant une stratégie d’économie numérique.

Elle a également présidé des négociations commerciales régionales et internationales, telles que l’Accord de partenariat économique avec l’Union européenne et la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La ZLECAf est un accord commercial conclu entre les pays membres de l’Union africaine (UA) visant à créer un marché unique pour les biens et services à l’échelle du continent.

Après une période dans le secteur privé, où elle a fondé le cabinet Kenewendo Advisory, elle est revenue au gouvernement sous la présidence de Duma Boko.

Un rôle moteur dans les secteurs minier et énergétique

En tant que ministre des Mines et de l’Énergie du Botswana, Bogolo Joy Kenewendo a mené avec succès des négociations majeures dans le secteur minier, aboutissant le 25 février 2025 à la signature d’un nouvel accord avec De Beers pour les dix prochaines années (avec une option de prolongation de 5 ans) et une extension des licences minières jusqu’en juillet 2054.

Cet accord prévoit une montée progressive des parts de marché de la société publique Okavango Diamond Company (ODC) sur la production de Debswana (30 % les cinq premières années, 40 % les cinq suivantes, puis 50 %). Il comprend aussi la création d’un Fonds « Diamonds for Development » doté d’une contribution initiale de 75 millions de dollars de De Beers, pour soutenir la transformation locale et la formation professionnelle.

Sur le plan énergétique, elle est engagée dans la réforme du secteur énergétique et négocie des importations d’électricité avec l’Afrique du Sud pour garantir un approvisionnement stable.

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